Historique de l'église Saint Martin
En 1803, le village de Trith St léger ne comptait que 950 habitants. A cette époque Trith et La Sentinelle ne formaient qu'une seule commune. C'est l'exploitation du charbon et le coup d'envoi de la sidérurgie qui donnèrent l'essor à Trith St léger à partir de 1826.
L'accroissement de la population à cette époque justifia la construction d'une nouvelle église en 1856. De dimensions relativement importantes, elle est réalisée en néogothique dont la mode commence alors à se répandre. Ell est l'oeuvre de l'architecte valenciennois Alexandre Grimault. L'édifice est constitué d'un unique vaisseau en briques et d'une tour de pierre d'Avesnes le Sec. Jusqu'à la fin du 19° siècle, le clocher domine le cimetière situé autour de l'église.
L'édifice est dédié à Saint Martin, situé au point le plus élevé du village, il fut détruit en partie durant les deux conflits de 1914-1918 et 1939-1945. Pour sa seconde réhabilitation, il a fallu attendre l'arrivée de l'abbé François Fievet dans le début des années 50 pour que les travaux de reconstruction commencent. Une fois remise en état, l'église fut rendue solennellement au culte en 1954 par Mgr Emile Guéry alors archevèque de Cambrai. Les travaux furent définitivement achevés en 1958 par l'abbé Gérard Mouton.
Notre église Saint Martin est toute simple, cependant on remarque un maître autel de pierre blanche avec des sculptures évoquant la Passion du Christ, des fonts baptismaux en marbre datant de 1897 ainsi que des vitraux modernes dus au maître verrier Ducatez représentant dans le choeur les 4 évangélistes ainsi que Saint Eloi, patron des métallurgistes, Saint Martin, Saint François-Xavier et Sainte Maria Goretti dans les petites chapelles de chaque côté de l'entrée. Au dessus de la porte principale, dehors, une jolie sculpture en pierre blanche nous montre le Christ en gloire avec l'inscriptions suivante : "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie".
Devenue bâtiment communal, la municipalité a le souci de très bien l'entretenir et nous lui en sommes très reconnaissants.
Auteur : Marie Pierre Bia